L’épopée de nos faire-parts faits-maison – partie 2

Cet article a été écrit en juin 2014, bien avant que j’offre l’exploration émotionnelle. J’ai décidé de republier ces chroniques sur ce site car elles sont précieuses pour moi, elles peuvent aussi inspirer d’autres futur·e·s marié·e·s. Et puis, il y a dans ces écrits-là déjà le partage de mon cheminement autour des émotions.

Je laisse donc la parole à Claire fiancée…

Je t’avais laissé la dernière fois sur notre envie d’en finir au plus vite de nos faire-parts, simples, gais et faits à la main…

Alors on s’est mis au boulot ! Et nos soirées ont été bien chargées :

  • découper les encoches pour les pochettes.
  • coller avec un tout petit bout de scotch double face pour qu’on puisse toujours bien glisser les cartes. J’ai donc coupé du scotch double face en trois ou quatre dans la longueur, oui, oui…
  • couper les images, tracer des lignes pour les coller bien au milieu de la carte.
  • faire les photocopies double face.

Là, sur ce dernier point, ce n’était plus drôle du tout….
On a testé avec un photocopieur mais on avait un décalage et, rapidement, on en a perdu la moitié. On a scanné et imprimé, c’était beaucoup de perte et de prises de tête aussi.

On a du racheter du papier. Le marchand ne faisait plus le même papier… Tant pis, il y aura des nuances de crème, on a laissé tomber le perfectionnisme !

Pour être honnête, j’ai cru que l’Amoureux allait annuler le mariage à cause de mes idées absurdes de vouloir faire du bilingue double face. Mais non, il s’est énervé sur les papiers et sur l’imprimante mais jamais sur moi !

On a fait une petite pause dans les faire-parts pour une semaine ou deux. Tant pis, je ne les posterais pas lors de mon passage en France…

Et le sort s’acharne !

Lorsqu’on a repris la confection, on s’est rendu compte qu’il manquait des faire-parts ! On a compté et recompté les petits papiers…

Il a donc fallu racheter du papier. On l’a trouvé seulement en A3. Plan foireux 5643 : couper des A3 en A4 et espérer que ça va le faire dans l’imprimante…

Et parce que je suis vraiment une tête à claques, j’ai lancé une impression pour mes cours enfants alors que c’était le beau papier dans l’imprimante…

Finalement, on est arrivé à la dernière étape : l’assemblage et la mise sous enveloppes avec l’écriture des noms et/ou des adresses (sur des autocollants à coller sur les enveloppes).

On a fait tout en même temps, pour essayer d’éviter les erreurs :

  • l’Amoureux écrivait une adresse et choisissait une enveloppe-carte (si possible en lien avec la personne).
  • en fonction de la personne, je choisissais le papier annonçant le mariage civil ou le mariage religieux et je collais dans le bon sens (suivant la langue) sur le haut puis je mettais les bons intercalaires dans le bon sens. (Si tu comptes l’histoire du sens de la langue, nous avions donc au final 8 versions de notre faire-part !)
  • je saupoudrais de confettis (pour que ce soit plus coloré et un peu pour embêter nos invités…)
  • et hop, je mettais le tout dans l’enveloppe en fermant avec un joli autocollant Jip & Janneke !

J’avais trop peur de me tromper dans le processus… Mais on a fini par arriver au bout de nos travaux herculiens ! Tu ne peux pas savoir le soulagement que ça nous a procuré !

Il ne restait plus que : la distribution !

Quelques dernières petites histoires peut-être ?

L’Amoureux a oublié 1 paquet d’enveloppes à donner chez un ami qui a un jeune chien qui bouffe tout (« Mais pourquoi tu as pris toute la pile ??? »). J’en ai mal dormi la nuit et je l’ai envoyé le lendemain matin les rechercher !

Mon papa qui me dit qu’il va nous trouver des jolis timbre pour ceux à poster pour la France et qui m’envoie tout fier « regarde, j’ai mis ça ! » (la Lourdaise nous a particulièrement plu pour son nom poétique…) Gros, gros fou-rire à la maison…

Ou encore, se rendre compte qu’on a oublié des gens… Et avoir honte mais faire une version Power-Point avec le scan des papiers parce que non, non, c’est pas possible, on n’en refait pas !

Petit bilan et retours de nos invités

À l’heure d’aujourd’hui, tous les faire-parts doivent êtres arrivés à destination. Il est donc l’heure du bilan…

On a eu des retours sympas. Des gens qui nous ont envoyé des jolies cartes postales et des mots personnalisés. On a eu des jolis compliments : « c’est tellement vous ! ». On a même eu des amis qui ont cru qu’on avait écrit les faire-parts individuellement à la main… Et une amie qui a demandé si elle pouvait poster la photo sur Facebook !

Bien-sûr, il y a encore des invités qui ne se sont pas manifestés et on espère qu’ils ont bien reçu la missive… (J’ai eu un peu peur avec mes enveloppes non standards mais on m’a assuré de la bonne réception en Autriche et au Canada donc il n’y a pas de raison…).

Je sais aussi pertinemment qu’une certaine proportion des invitations sera jetée ou perdue… J’ai pu constater que tout le monde n’avait pas lu en détails…

Alors, si c’était à refaire ?

On ferait sans doute différemment… Je ne sais pas si on ferait appel à un graphiste ou à un imprimeur mais on s’organiserait mieux avant. On essayerait de vraiment calculer le temps qu’on peut y passer…

Mais je suis très positive comme fille : ça restera une histoire à raconter !

Mais, mon conseil à toi qui veux te lancer dans la réalisation à la main de tes faire-parts : fais des prototypes ! Et quand tu es bien sûre de ce que tu veux : refais-en un, juste pour calculer le temps que toutes les étapes peuvent prendre et multiplie par le nombre de faire-parts !

Et je te préviens aussi : le fait maison n’est pas toujours beaucoup plus économique, tu peux donc calculer ça aussi ! Après, c’est sûr, que le totalement personnalisé, ça a la classe hein (oui, je suis fière, tout de même, un peu…) !

Alors, comptes-tu te lancer dans l’aventure des faire-parts faits à la main ? Tu l’as déjà fait ? Es-tu plus douée que nous ? Raconte !

1 commentaire

  1. […] déjà évoqué un mariage trilingue mais, pour le moment, tu n’as vu que deux langues (comme sur les faire-parts par exemple). Il est vrai que tous nos invités parlent soit français, soit néerlandais (même […]

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