Cet article a été écrit en février 2014, bien avant que j’offre l’exploration émotionnelle. J’ai décidé de republier ces chroniques sur ce site car elles sont précieuses pour moi, elles peuvent aussi inspirer d’autres futur·e·s marié·e·s. Et puis, il y a dans ces écrits-là déjà le partage de mon cheminement autour des émotions.
Je laisse donc la parole à Claire fiancée…
Je t’en ai déjà parlé, j’ai lu beaucoup (trop ?) les blogs de mariage. Et comme toi sans doute, ça m’a donné plein d’idées ! Parmi ces idées, le save-the-date bien-sûr !
Mais d’abord, il fallait régler la question de la date. Et là, on a bien rigolé… Attention, accroche-toi, va falloir suivre !
Crédits photo : Darkmoon_art
Je parle ici du mariage religieux et de notre grand fête. C’est bien plus facile d’organiser un mariage très simple en petit comité comme c’est le cas pour le mariage civil… (Quoique j’ai quelques problèmes pour la présence des témoins mais je t’en reparlerai)
Cette partie du mariage est prévue en France. Vu tout ce qu’on compte faire nous-mêmes, on doit être sur place plusieurs jours avant. Je suis prof, l’été est donc la période de creux pour moi, c’était donc logique de le faire à ce moment-là.
Un weekend de 3 jours, la date parfaite ?
Sauf qu’aux Pays-Bas, il y a des zones de vacances scolaires aussi pour les grandes vacances, et que je travaille souvent dans deux zones. Il faut donc viser au moment en commun. En plus, j’ai une sœur qui fait de l’aviron à haut niveau et l’été, c’est la période des championnats internationaux.
Pour moi, il n’est pas envisageable de ne pas avoir mon frère et ma sœur à mon mariage. Nous avons grandi ensemble et nous sommes très proches, c’est tellement important pour moi qu’ils soient à mes côtés que je leur ai demandé d’être mes témoins à l’église.
Donc une des premières choses que nous avons fait, c’est de regarder le calendrier de la fédération internationale d’aviron. Les championnats du monde moins de 23 ans (ouais, ma sœur, c’est mon bébé, elle a 19 ans) étant en juillet, ça nous laissait trois week-end en août avant que je reprenne peut-être le travail.
A la visite de la salle, la dame nous dit qu’on peut l’avoir le vendredi soir, elle loue en semaine à des entreprises.
Mais si on choisit le week-end du 15 août, pour un peu plus cher, on peut disposer de la salle et des couchages dès le jeudi soir. Ce serait vraiment super pour tout préparer ! Et en plus, on se dit que les français seront en week-end prolongé, donc sans doute plus de volontaires pour les préparations ! Eh oui, on est comme ça, calculateurs pour exploiter nos proches !
Salle réservée en février 2013, les réservations pour l’église ouvrent un an avant, j’ai mis maman sur le coup, tout est sous contrôle… Trop facile !
Les témoins à l’emploi du temps de ministre
Oui mais non !
J’ai une sœur rameuse, espoir national, mais j’ai aussi un frère marin. Officier de la marine marchande, qui est parti la moitié du temps.
Quelques semaines après le choix de notre date, il me dit qu’il devrait être embarqué au moment de mon mariage. Qu’il va bien sûr tout faire pour s’arranger et qu’en plus les temps d’embarquement peuvent changer, mais qu’il ne peut pas me dire pour sûr qu’il sera là… Aaaah… Bon, on est à plus d’un an du mariage, attendons et espérons…
En juin, ma sœur m’envoie un message qui me dit qu’elle veut me parler du mariage.
Elle vient de parler à son entraîneur, qui dit que peut-être elle a des chances de faire les championnats du monde « normaux » (pas seulement moins de 23 ans) et du coup, ben ça voudrait dire que ce serait dur d’être là le week-end du 15 août. A ce moment, j’inspire, j’expire et j’essaie de ne pas me mettre à pleurer. Mon frère ET ma sœur qui ne sont pas sûrs d’être à mon mariage…
Je tiens à préciser qu’à ce moment, ils ne savaient pas que je les voulais pour témoins. J’attendais désespéramment de les voir ensemble pour leur annoncer (chose qui, tu l’auras compris, est un peu compliqué !). Et ma sœur me répète : « ne change pas ta date pour moi, tout est tellement incertain… » Sauf que moi, j’ai vraiment du mal à m’imaginer me marier, faire cette grande fête, sans eux.
Bon, j’essaie de réfléchir aux possibilités.
Il y a deux autres week-end qui conviendraient mieux au calendrier de ma sœur et au mien. Je réquisitionne mon frère sur Skype, lui demande si l’un de ces deux week-end serait plus pratique pour lui. Il me dit que ça lui enlèverait une épine du pied, car c’est dans ses dates de congés prévues.
Maintenant, la salle.
La dame a mis trois jours à répondre. C’est long trois jours quand on est une future mariée angoissée… Mais bon, c’est avec une bonne nouvelle ! Heureusement, l’amoureux n’a pas des témoins avec des emplois du temps de ministre !
Un save-the-date stop-motion
L’avantage, dans toute cette histoire de dates, c’est que j’avais une très bonne excuse pour convaincre Monsieur Gezellig de faire un « save the date », puisqu’on avait jusqu’ici annoncé la mauvaise date !
J’avais été charmée par les petites vidéos amateurs en stop-motion, je trouvais ça moins redondant avec les faire-parts que les « save-the-date » papier. Sans compter que je n’avais pas envie d’alourdir notre budget papeterie (et l’impact environnemental qui va avec)…
J’ai réfléchi à un scénario et l’amoureux a adoré et adhéré. Et nous voici partis pour un samedi entier à préparer, puis faire des photos.
Ça a pris pas mal de temps de préparer le matériel, trouver les photos et les documents puis réaliser les photos. Surtout qu’on avait un chaton tout fraîchement arrivé à la maison, qui n’attendait que de sauter sur notre joli atlas… Sauras-tu retrouver le moment où il a réussi et où on a remis tant bien que mal les choses presque à la même place ?
Le résultat fait très amateur, mais il nous plaît beaucoup parce que ça nous ressemble et qu’on a délibérément choisi ce côté amateur pour notre mariage ! Et on a eu des supers retours, beaucoup d’invités n’avaient jamais entendu parler du concept. Nous l’avons envoyé un an avant le mariage aux invités du repas (ceux qui peuvent se joindre à nous pour tous les préparatifs aussi) et ça a permis de lancer le blog, qui est censé permettre de promouvoir le mariage participatif et créer des liens.
Je te reparlerai peut-être plus tard du blog, quand j’aurai plus de recul. Mais ça marche vraiment doucement pour le moment et c’est quand même assez chronophage dans notre cas, car on doit tout traduire. Mais je suppose que les invités auront plus tendance à le consulter à l’approche du mariage. A J-365, je peux comprendre que notre fête n’était pas leur grande priorité !
En conclusion pour le save-the-date : c’était pas mal de travail, mais le coût est nul. On avait tout quelque part à la maison (bon, ok, j’avoue, j’en ai profité pour faire tirer quelques photos, mais c’était moins de 10€ et maintenant je les ai pour mes albums) et on s’est vraiment bien amusé… C’était une des premières choses qu’on faisait ensemble pour préparer le mariage et ça reste un super souvenir !
Et toi, tu t’es amusée à faire un « save-the-date » ? Tu as eu de bons retours ? Ça a été difficile de choisir ta date ? Tu as changé en cours de route ? Raconte !
[…] hollandaise au nom de fromage (si tu n’as pas deviné où j’habite, tu peux re-regarder notre save-the-date). Et sans doute en France en train de régler les derniers détails de notre grande fête […]
[…] c’est placement libre, on en reparlera) avec des lettres de scrabble (petit clin d’œil à notre save-the-date vidéo), les pots de confitures-cadeaux pour les invités, les serviettes confectionnées par des petites […]