Mon mariage civil aux Pays-Bas : le weekend juste avant…

Cet article a été publié pour la première fois en septembre 2014, bien avant que j’offre l’exploration émotionnelle. J’ai décidé de republier ces chroniques sur ce site car elles sont précieuses pour moi, elles peuvent aussi inspirer d’autres futur·e·s marié·e·s. Et puis, il y a dans ces écrits-là déjà le partage de mon cheminement autour des émotions.

Je laisse donc la parole à Claire jeune mariée…

Si tu as bien tout suivi, tu sais que je me suis mariée le 14 juillet. Oui, oui, un lundi (non férié aux Pays-Bas donc – paraît qu’ils s’en fichent de la prise de la Bastille !).

Ce qui veut dire que la veille était… un dimanche !

Ouais, je sais, ça c’est du scoop ! Mais ça a son importance quand on sait que la veille du mariage, on a souvent pas mal de petits trucs à faire qui peuvent inclure d’aller dans des magasins ou de faire appel à des commerçants. Et, dans notre coin de la Hollande, ils sont majoritairement fermés le dimanche donc il faut s’organiser…

Mais n’anticipons pas, je t’ai laissé le vendredi soir quand ces histoires de vélos, de toilettes et d’autorisation ont été réglées !

Il ne restait plus grand chose à faire ! Et ça tombait bien parce que :

  • le vendredi soir, mes parents, ma grand-mère, mon frère et sa copine et ma sœur débarquaient chez nous. Heureusement, seule cette dernière squattait chez nous pour dormir (parce que bon, notre duplex a ses limites).
  • le samedi, l’enterrement de vie de garçon de Monsieur était prévu (oui, j’étais moyennement contente quand il me l’a annoncé. Mais il paraît que ses copains, dans leur capacité d’organisation légendaire, n’avaient pas trouvé d’autre date) !

Et bien du coup, ce weekend là, j’étais bien plus détendue que les jours d’avant… J’ai le souvenir du repas du vendredi soir comme un grand moment de rires et de bonne humeur !

Déroulé de la journée du samedi

Le samedi matin, c’est l’Amoureux qui était un peu stressé. Il se demandait bien ce qu’on lui avait préparé…

Mais ils ont bien pris soin de lui : promenade en solex, glace à la ferme, bowling, crêperie (enfin avec l’équivalent néerlandais de nos crêpes…) puis soirée dans un bar, à boire des bières et à regarder les Pays-Bas battre le Brésil au foot.

Bref, il s’est bien amusé.

Pendant ce temps, avec les filles et mon Papa, nous sommes allés faire du shopping (mon frère étant invité à l’enterrement de vie de garçon). C’était une bonne après-midi parce que j’ai arrêté de me focaliser sur le mariage (même si j’en ai profité pour acheter des sous-vêtements pour le jour J, je n’y avais pas pensé avant !).

Le samedi soir, l’Amoureux ne rentrant pas, j’ai demandé à ma sœur de dormir avec moi. Et, même si nous étions crevées toutes les deux, on en a bien profité pour discuter (parce qu’expatriation oblige, on n’a plus trop l’occasion de passer des heures à se raconter n’importe quoi…) !

Déroulé de la journée du dimanche

Le dimanche matin, le stress a refait son apparition car j’avais peur que l’Amoureux oublie d’aller chercher la camionnette qu’on devait louer. Comme c’était un dimanche, on avait eu du mal à trouver un loueur ouvert et celui-là ne l’était que jusqu’à 11 heures… Je n’ai donc pas pu m’empêcher de l’appeler !

Ouf, il n’a pas oublié de se réveiller (même s’il semble ne pas avoir beaucoup dormi…) ! Il passe ensuite directement chercher des choses chez ses parents. Pendant ce temps, avec ma petite sœur, on essaie de caser toutes les boissons alcoolisées dans le frigo pour le lendemain (surtout que mon Papa avait eu peur de manquer en alcool donc on avait pas mal à caser). Mission réussie avec brio !

En milieu d’après-midi, la camionnette arrive avec l’amoureux. La bonne nouvelle, c’est que comme celle qu’on devait avoir est tombée en panne, on en a eu une plus grande pour le même prix ! Du coup, c’est la fête, l’Amoureux a même pris le banc en bois de chez ses parents.

On charge alors nos chaises, nos tables, beaucoup de bazar (parapluies, couvertures, etc.) et tout ce qui ne va pas au frais. On doit attendre un peu ensuite pour aller chercher, au club de cricket, les barbecues et la tente de réception.

Petite parenthèse culturelle qui a son importance : le cricket est un sport anglais aux règles trop très complexes et, un peu comme au tennis, on ne peut pas prévoir la durée d’un match… Les matchs de pro peuvent ainsi durer jusqu’à 5 jours ! (Au niveau de mon Chéri, ça lui prend juste toute la journée du dimanche d’avril à septembre… C’est comme ça que j’ai fait toute ma déco de mariage presque un an avant le grand jour n’ayant rien d’autre à faire seule le dimanche…) !

Donc on ne savait pas vraiment à quelle heure on allait récupérer ce dont on avait besoin. Surtout qu’ils utilisent la tente à chaque match pour les spectateurs.

Vers 18 heures, on est donc parti au club pour trouver le match très loin de sa fin. Après un bon quart d’heure à discuter, on décide de repartir et de donner le numéro à quelqu’un pour qu’on nous appelle quand ce sera presque fini.

Nous voilà repartis dans notre petite camionnette. Sauf que le club est au bout d’une impasse et, avec toutes les voitures des joueurs garées le long et notre énorme moyen de locomotion (c’est là qu’on maudit le fait d’avoir été surclassé), c’est un peu la panique pour Monsieur qui doit faire toute la rue en marche arrière et il a l’impression de ne rien voir et a beaucoup de mal à se fier à mes indications.

C’était le moment de tension de la veille du jour J…

Du coup, on a préféré changer nos plans initiaux : normalement vers 18 h 30, je devais aller profiter de la baignoire de l’hôtel de mes parents pour me relaxer et, le lendemain, l’Amoureux devait porter seul la camionnette au lac. Mais, voyant qu’il est stressé par tout ça, je décide d’annuler le bain pour pouvoir être disponible pour retourner au club de cricket et pour aller avec lui au lac le lendemain matin… En cas de manœuvre, c’est mieux que je sois là…

En pratique, pour ces deux trajets, on n’a pas besoin de faire de manœuvre mais je ne regrette pas d’avoir été là pour soutenir mon futur mari dans un moment où il était stressé et pas sûr de lui (on n’en parle pas assez mais ça stresse aussi les hommes de préparer un mariage… En tout cas, ça stressait le mien !).

Le second passage au club de cricket a détendu l’atmosphère : on a partagé une bière avec les sportifs, on a bien rigolé et, comme on avait un grand camion, on a pris les 3 barbecues, les deux tentes de réception (youpi, ils viennent juste d’en acheter une deuxième ! Et ça veut dire qu’on pourra être au bord du lac même s’il pleut) et une quinzaine de chaises, comme ça tout le monde pourra s’asseoir si jamais l’herbe est trop mouillée !

C’est donc le cœur léger et en joie que nous rentrons chez nous pour un dîner en famille, puis une petite soirée tranquille avec la finale de la Coupe du Monde pour les garçons et atelier manucure pour les filles (on fait dans le cliché chez nous… Mais la responsable des ongles, ma sœur, fan de sport, gardait quand même un œil sur la télé !).

Et ce que ma petite sœur a fait a de quoi me mettre en joie. J’avais seulement demandé les couleurs des pois de ma robe et voilà ce qu’elle a fait (photo du jour J donc avec ma magnifique pochette faite par Belle-Maman) :

Il était passé minuit et, avec un mariage à 9 h 30, il était plus que temps d’aller se coucher !

Et malgré quelques difficultés à m’endormir, j’ai très bien dormi…

… et je te retrouve bientôt pour te raconter le lendemain !

Et toi, as-tu déjà prévu le planning de tes préparatifs à J-2 et J-1 ? As-tu des éléments à récupérer au dernier moment également ? Raconte !

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