Depuis le début de l’exploration émotionnelle, je propose le prix libre et conscient.
J’ai envie d’écrire un article aujourd’hui sur la question. Car c’est un sujet qui me vaut beaucoup de questions et de discussions.
Aujourd’hui, si je porte fièrement ce choix du prix libre et conscient, c’est aussi grâce à tous ces échanges que j’ai pu avoir. Ça m’a fait beaucoup grandir et je crois que ça a aussi permis à d’autres de s’interroger.
Qu’est-ce que le prix libre et conscient ?
Le prix libre, c’est permettre aux personnes de rétribuer un service ou à un produit avec un montant libre. En gros, « tu donnes ce que tu veux ».
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Le prix libre et conscient, mais qu’est-ce que veut dire « conscient » ?
Je mets derrière cette d’idée de « conscient », l’idée d’être conscient de ce qui se joue. Pour moi, il s’agit d’interroger sur la valeur de l’argent dans notre vie.
En proposant de payer à prix libre et conscient, j’ai tout à fait conscience de mettre les personnes qui souhaitent participer à mes ateliers dans une position inconfortable. Mais je suis aussi heureuse d’offrir en plus de l’atelier une réflexion sur l’argent et la valeur pour soi.
Cet article, comme beaucoup de conversations que je peux avoir autour de la question, a aussi pour but d’éclairer ma démarche. Il est là aussi pour t’aider à être plus conscient·e justement dans ta rétribution de mes ateliers.
Quelle pratique ai-je du prix libre et conscient ?
Les ateliers à prix totalement libre
Depuis mai 2020, je pratique le prix libre et conscient pour mes ateliers et les groupes prénatal et postnatal. Sans aucune restriction.
C’est à dire que le montant est totalement libre. Sans minimum. Sans maximum.
Le paiement de l’atelier se fait après l’atelier.
Il y a eu des personnes qui n’ont jamais réglé les ateliers faits. Je pense que c’est le plus difficile pour moi, émotionnellement car finalement mathématiquement, ça a peu d’impact puisque c’est très anecdotique.
Mais d’un point de vue émotionnel et financier, je m’y retrouve. La moyenne des paiements reçus me convient.
Et c’est pourquoi je n’ai aucune problème à conseiller à chacun·e de ne pas essayer de savoir de combien j’aurais besoin, d’évaluer ma situation pour payer, mais plutôt de partir de soi.
Je t’invite à réfléchir à ce que l’atelier t’a apporté·e et de le comparer avec ce que tu dépenses ou pourrais dépenser pour te faire du bien.
Je comprends les entrepreneurs qui ressentent le besoin de partager des éléments sur leur vie, leurs dépenses et leur situation pour donner une belle idée du prix que peut avoir un service et un produit (parler par exemple du nombre d’heures de travail nécessaires).
Maxime Barluet de Beauchesne qui a eu une très grande réflexion sur le prix libre et conscient (qui m’a beaucoup fait avancer dans mes réflexions d’ailleurs) a fait le choix de noter des éléments de sa situation pour aider à évaluer le juste prix.
Actuellement, je n’en ressens pas le besoin et je préfère que les participant·e·s aux ateliers se centrent sur elleux pour fixer leur prix libre et conscient.
Cela me parait possible aussi parce que c’est pour des ateliers collectifs et ponctuels, donc ça ne représente pas de longues plage de travail et le collectif permet que le lissage se fasse vraiment bien entre les contributions.
Ce qui n’est pas à prix libre et conscient
Si je peux me permettre de faire le prix totalement libre pour les ateliers, c’est aussi parce que je propose d’autres services qui ne sont pas à prix libre.
L’accompagnement individuel, le programme en autonomie « se lancer ? » et le cycle « Que faire de mes émotions ? » ne sont pas à prix libre.
J’ai fait avec ce qui me paraissait mes limites.
Quand il s’agit de quelque chose de ‘plus gros’, j’aurais plus de difficulté avec les variations.
C’est important pour moi que ça ne me pèse pas trop émotionnellement.
De plus, je pense que pour des services moins ponctuels et donc des sommes plus grandes, c’est vraiment inconfortable pour celles et ceux qui font appel à moi. Cela pourrait alors être un trop gros frein (j’ai bien conscience déjà que certaines personnes n’osent pas venir en atelier par peur du prix libre et conscient).
L’essai du prix à échelle
À l’heure actuelle (j’écris cet article en début de l’année 2022), je m’apprête à tester un autre modèle qui pourrait me permettre de sortir tout de même du prix fixe pour ces autres services.
Il s’agit d’une échelle de prix : prix standard, prix réduit et prix coup de pouce pour le cycle « Que faire de mes émotions ? ».
Le prix standard, c’est celui que j’aurais mis s’il n’y en avait qu’un. Payer ce prix peut représenter un effort de ta part mais l’idée c’est de te demander si ça empêche de subvenir à tes besoins.
Le prix réduit est là si payer le prix standard te met en difficulté pour une raison ou une autre. Et donc que tu as besoin d’une réduction pour te permettre de participer.
Et enfin, le prix coup de pouce. Si tu es à l’aise avec le prix standard et tu es même prêt·e à contribuer plus, ce prix est là pour ça. Il permet de soutenir mon travail avec un petit coup de pouce et surtout de me permettre de proposer le prix réduit pour celles et ceux qui en auraient besoin.
II est très important de noter que je ne demanderai aucune justification pour ton choix de prix. Et comme tout ce que tu partages avec moi, je garde en tête que je n’ai pas accès à ta vérité et que cela t’appartient.
J’ai suffisamment confiance en la vie et en la communauté que je construis pour essayer.
Je ne peux pas encore prendre de recul sur ce système, on verra. J’en reparlerai donc…
Mais finalement, pourquoi cette volonté de sortir du prix fixe ?
Pourquoi porter fièrement le prix libre et conscient ?
De base, il y avait plusieurs éléments qui se mélangeaient un peu dans ma tête.
J’aimais bien l’idée de faire différemment et d’être plus accessible à tou·te·s.
Mais pour être totalement honnête, il y avait aussi une certaine facilité à le faire : ça me permettait de ne pas avoir à fixer un prix et à avoir à justifier mon prix. Ça me permettait de me dire que je n’avais pas à être à la hauteur d’une certaine somme, les personnes fixeraient la somme après d’elles-mêmes après !
Je suis beaucoup moins là-dedans aujourd’hui.
Si je continue ce choix aujourd’hui et que je teste même un autre modèle pour voir si je peux complétement sortir du prix fixe, c’est d’abord parce que je m’y retrouve et que je vois ce que ça porte en réflexion et en valeurs.
D’autre part, il est important pour moi d’être au clair avec ma liberté dans ce choix. Le jour où ça ne me conviendra plus pour x ou y raison, j’arrêterai et ce sera ok de proposer un prix fixe.
Je passe énormément de temps à expliquer ce choix, à rassurer aussi. Ça a aussi été une belle galère pour administrativement trouver comment on fait pour faire payer et facturer des ateliers en ligne sans que ce soit trop compliqué ou chronophage.
Actuellement, le jeu en vaut la chandelle et je le porterai fièrement aussi longtemps que ce sera le cas. À l’inverse, je n’aurais pas de problème à l’abandonner si l’équilibre change.
Être accessible
La première raison que j’ai pu donner et qui reste centrale dans ma démarche, c’est de permettre plus d’accessibilité.
Une des remarques qui m’a le plus touchée, c’est une participante du groupe postnatal qui m’a dit « je pense que le groupe m’a empêchée de tomber en dépression postnatale et même si finalement, je n’ai jamais varié dans ma participation libre, savoir que si je m’en sortais moins bien financièrement à cause du congé parental, je le pouvais, ça m’enlevait un gros poids pour participer sans tergiverser. »
L’argent, c’est pratique, ça permet d’échanger des biens et des services de manière fluide et rapide. Sauf que la valeur de l’argent, elle est vraiment différente d’une personne à l’autre, suivant ses revenus, le cout de la vie là où l’on vit, notre histoire…
J’ai toujours eu des difficultés avec la notion de mérite.
Mais clairement, l’évaluation de la valeur monétaire d’un travail me questionne franchement. La crise sanitaire a montré à quel point les métiers finalement vraiment essentiels ne sont pas les mieux payés. Alors, c’est quoi le prix juste ? C’est quoi la bonne rétribution d’un travail ?
Il y a donc dans mon choix une envie d’accessibilité et de plus d’équité.
Réaliser les limites de l’accessibilité
J’ai bien conscience que je ne peux pas être accessible à tout·e·s.
Il y a la question d’avoir accès au matériel (une connexion internet, un appareil pour suivre les ateliers).
Mais aussi d’avoir la disponibilité intellectuelle, le temps, l’énergie, les capacités d’écrire et d’échanger sur les émotions et les besoins.
Si répondre à ses besoins de survie, c’est déjà compliqué, on ne peut pas faire la place pour une exploration émotionnelle.
Si on est dans une situation de maltraitance dans ce monde souvent injuste, comment réfléchir à d’autres réalisation de nos besoins, comment avoir la courage, la force de faire un pas en arrière pour analyser ce que l’on ressent ?
Si on a été rabaissé, discriminé par plusieurs cercles, on peut clairement ressentir que ça ne peut pas être pour soi d’échanger sur des sujets personnels.
Et si on a associé le fait d’écrire et de partager autour de ce qui est important pour soi comme dangereux voir impossible, on ne peut considérer l’exploration émotionnelle.
Et enfin, notre condition physique peut nous empêcher de participer…
J’ai donc bien conscience que je ne peux pas dire « ainsi je suis accessibles à tout·e·s ».
Mais en adaptant la question de la rétribution financière, je permets plus d’accessibilité. Car l’argent a tout de même une place énorme dans nos sociétés et nos opportunités.
J’avais envie de jouer sur ce facteur-là pour aller vers un idéal d’accessibilité.
Et je tenais à préciser à ce propos : plusieurs personnes m’ont dit « je ne participe pas aux ateliers actuellement car j’estime que je ne peux pas te rétribuer à la hauteur du travail et de ce que tu m’apportes ».
Le prix est libre et conscient est en fonction de ce que ça t’apporte ET de tes moyens. Donc il n’y a en soi pas de somme qui soit « pas assez ». D’autant qu’il est extrêmement rare qu’un atelier soit plein et je n’ai jamais eu à refuser quelqu’un car atelier plein. Ce qui veut dire que si tu viens en atelier, tu ne prends pas la place de quelqu’un et tu m’offres quelle que soit la somme, une rétribution supplémentaire pour cet atelier.
Et encore une fois, le jour où moi, je n’y trouverai plus mon compte, j’arrêterai sans problème. Pour le moment, j’y trouve mon compte donc viens à prix libre et conscience en fonction de ce que tu peux te permettre au moment T. Pas de raison de te priver et de nous priver de ta participation.
Faire réfléchir, permettre d’explorer les questions de prix et de valeur
Comme je le disais plus haut, je trouve ça intéressant d’offrir une réflexion supplémentaire sur l’argent.
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Oui, c’est inconfortable, oui, ça chamboule mais ce qui questionne nous permet de s’interroger sur ce qui vibre en soi et c’est l’essence même de ce que je propose.
L’argent est un moyen pratique de faire des échanges, mais il prend une place énorme dans notre monde actuel. On ne questionne plus vraiment cette place. Et je trouve intéressant de le faire.
Je suis moi-même en train de tenter de déconstruire certaines croyances que je n’avais jamais questionnées.
Et un jour, j’ai l’espoir de te proposer un atelier d’exploration émotionnelle sur l’argent où tu oseras t’inscrire.
Participer à montrer qu’on peut faire différemment
Ça fait 7 ans que je suis dans le monde de l’entreprenariat, j’ai beaucoup lu, beaucoup réfléchi sur ce que pouvait être une entreprise et réussir dans l’entreprenariat.
J’aime apprendre des autres, celles et ceux qui ont eu plus d’expérience notamment. D’ailleurs, je n’hésite pas à suivre des formations et me faire coacher.
Mais j’aime aussi questionner et me demander ce qui a vraiment du sens pour moi.
Quand je cherchais une solution pour mettre en place le prix libre et conscient techniquement, j’ai demandé des conseils à droite à gauche et on m’a mis en garde que « ça ne pouvait pas marcher », que « j’allais me faire avoir » (ce n’était pas sur cette question que j’avais sollicité des conseils…).
Je ne suis pas arrivée en pensant que j’allais leur prouver qu’ils ont tord mais en mode « peut-être ça ne marchera pas mais j’ai envie d’essayer ».
Je ne veux pas montrer que je peux trouver des solutions plus faciles. Non, souvent, quand on sort du cadre, des recettes, c’est plus difficile, plus lent, moins gratifiant immédiatement. Mais c’est aussi l’occasion de remettre en cause des modèles établis et de s’aligner plus avec ce qui vibre en soi.
Je tiens à dire que je ne prétends pas porter une solution unique pour changer le monde avec le prix libre. Ça marche actuellement pour moi pour plein de raisons mais ça ne veut pas dire que c’est une formule magique pour tout et tou·te·s. C’est une perspective souvent ignorée parmi d’autres.
Mettre la confiance au cœur de ce que je fais
Je disais que j’ai eu beaucoup de mises en garde, j’allais me faire « arnaquer ».
Et en effet, comme je le disais plus haut, certaines personnes n’ont pas payé leur atelier.
Donc oui, j’ouvre la possibilité assez simple de ne pas rétribuer. Et quand cela arrive, cela provoque beaucoup d’émotions désagréables chez moi.
Mais, c’est hyper anecdotique, c’est très peu arrivé (5 fois en tout et pour tout en 2 ans), ça ne fait pas baisser la moyenne significativement.
De plus, je n’ai pas accès à la vérité de ces personnes, je n’ai aucune possibilité de savoir pourquoi elles n’ont pas payé. Et puis, il s’agit d’un atelier pas payé par une personne qui ne reviendra jamais travailler avec moi (ou si elle revient, j’ouvrirai la discussion du non-paiement avant de l’accueillir à nouveau).
Donc oui, ça peut arriver et ça arrive.
Mais à côté de cela, il y a plus de 400 participations financières honorées. Et ce que ça crée en lien de confiance est d’une grande valeur.
Ce qui se partage dans les ateliers, c’est de l’ordre du personnel, on parle d’émotions, de besoins, de ce qui vibre en soi, Ça demande une grande confiance de ta part, en tant que participant·e, savoir que tu auras toute la bienveillance nécessaire, que tu ne te retrouveras pas coincée.
Le paiement à prix libre et conscient réglé après l’atelier permet aussi de t’offrir la liberté de faire une pause (pour une raison extérieure comme un enfant ou interne – juste besoin de couper), de partir avant la fin…
Cela demande une flexibilité de mon côté, une agilité émotionnelle pour ne pas prendre les choses personnellement et avoir confiance qu’au final, je gagne à proposer cette liberté.
La confiance attire la confiance. Je te fais confiance pour payer l’atelier à prix libre et conscient suivant tes moyens et ce que ça t’a apporté. Je fais confiance en l’humanité et en la vie pour qu’un équilibre se fasse de manière satisfaisante pour moi entre les contributions. Tu me fais confiance pour t’embarquer avec moi dans l’exploration émotionnelle.
Et c’est un pari mais un pari qui permet potentiellement un cercle vertueux.
« Sois le changement que tu veux pour le monde » (Gandhi)
Je crois très fort à la force de l’exemple. Il ne s’agit pas de dire que je fais ma part à changer le monde et que j’ai du coup ma conscience pour moi. Non, il s’agit de penser qu’en montrant qu’on peut faire différemment, qu’on peut accorder la confiance, je peux inspirer, ouvrir des perspectives à d’autres.
Parce que je peux me le permettre…
Cette dernière raison est importante.
Je le fais parce que je peux me le permettre – vraiment me le permettre, dans une vision plus large que quand on veut dire « se le permettre financièrement ».
Ma situation financière, ma confiance en moi, mon histoire (je n’ai pas eu de problèmes et de traumas avec l’argent dans ma vie), ma situation familiale me permettre d’être suffisamment à l’aise avec l’insécurité et les questionnements d’un tel modèle.
Et aussi, je crois que je peux développer mon entreprise et gagner plus d’argent tout en gardant ce modèle.
Il est important de préciser que je ne veux pas dire avec le prix libre et conscient que l’argent et la rétribution ne sont pas importants pour moi.
J’ai comme beaucoup de personnes un rapport parfois complexe avec l’argent. Je ne suis pas à l’aise à en parler et pas à l’aise à dire que je voudrais en avoir (plus). Mais je déconstruis ça.
Je veux que cette entreprise à terme me fasse gagner plus d’argent qu’actuellement. ET je crois que c’est possible avec le prix libre et conscient.
Alors, le prix libre et conscient, ça te parle ?
Voilà, j’espère que ça t’éclaire. Si tu as des questions, n’hésite pas à les poser en commentaires. Tu peux aussi t’abonner aux commentaires pour ne pas manquer les réponses.
Je trouve l’idée et la réflexion intéressantes.
Pas sûre que ca me mettrait très à l’aide car à chaque fois, je ne peux m’empêcher de me demander si la personne que je paye pourra survivre avec ce que je donne. Et aussi car je trouve qu’il est normal de rétribuer l’investissement derrière le service/produit (qu’il soit financier, intellectuel, en temps…) mais c’est dur de savoir combien la personne a investi. C’est mon problème à chaque fois que je veux rémunérer des youtubeurs/podcasteurs que j’apprécie. Est ce logique de baser ma rétribution sur le nombre d’heure de visionnage/la qualité de ce qui est proposé. Ne serait il pas logique de donner plus à ceux qui sont moins connus/plus jeunes pour les aider à progresser ?
J’ai une préférence pour ton système d’échelle, ou pour un système qui serait « de base j’ai dépensé tant / j’ai besoin de tant pour être à l’équilibre, maintenant que vous le savez, donnez ce que vous voulez/pouvez ».
Je ne sais pas si tu connais, le podcast « histoires d’argent » de Fab Florent. C’est nouveau (même si ses autres podcasts histoires de darons, de mecs et de succès existent depuis longtemps) et je pense que ta réflexion et ton cheminement pourrait nourrir les auditeurs. (Et que tu pourrais aussi être intéresser par les idées des personnes interrogées).
Merci pour la recommandation du podcast, je vais aller voir ça.
Je comprends le fait d’être mal à l’aise et de vouloir savoir combien la personne a investi… Mais c’est aussi discutable : au début des ateliers, je passais beaucoup beaucoup plus de temps à préparer mes ateliers et je peux dire que mes ateliers d’aujourd’hui sont meilleurs, ont plus de valeur.
Dans le cas de mes ateliers, j’ai choisi de ne pas communiquer d’éléments pour évaluer de mon côté car c’est vraiment une charge mentale lourde et surtout car ce sont des paiements de groupe, donc il y a une responsabilité individuelle diluée.
Et comme je le dis ici : je m’y retrouve moi en proposant aux participant-e-s de partir d’elleux.
Bonjour Claire !
Merci beaucoup d’avoir partagé vos réflexions et votre expérience dans cet article. C’est très intéressant et inspirant 🙂
Avez-vous davantage de recul maintenant à propos du prix à échelle ? Je serai intéressée d’avoir votre retour si cela est possible. J’expérimente moi-même ce système.
Merci et bonne journée !
Anaïs
Je suis désolée pour ma réponse tardive, j’étais en vacances.
Alors, j’ai fait trois sessions du cycle Que faire de mes émotions avec échelle de prix. Et c’est assez beau à quel point, ça s’égalise, la plupart des gens prennent le prix standard mais quelques choisissent le prix coup de pouce et c’est à peu près le même nombre qui choisit le prix réduit (pour la première session, ça m’a même permis de convaincre quelqu’un qui hésitait à s’inscrire et utiliser le prix réduit).
Pour moi, c’est un succès, après, ça demande de faire un peu de pédagogie mais ça freine moins les gens que le prix complétement libre.
N’hésite pas si tu as des questions.
Claire
Merci beaucoup Claire pour ta réponse et ton retour d’expérience ! C’est vraiment intéressant de voir comment adapter le prix libre pour différentes activités. Je suis contente que cela ait bien fonctionné pour ton cycle d’ateliers.
Bonjour Claire,
je trouve ta réflexion et ta démarche très intéressante… Merci de tout cœur pour cet article. Tu parles d’un élément très concret sur lequel je n’ai trouvé aucune réponse, c’est le casse-tête administratif pour proposer des prix libres ou des prix à l’échelle… Mon organisation professionnelle me dit que je serai dans l’illégalité en faisant cela, car j’ai comme tout professionnel qui s’adresse à des particuliers une obligation d’affichage de mes tarifs… Comment t’en sors-tu avec les prix « échelle » ?
Bonjour Christophe,
Merci de ton commentaire.
Pour répondre à ta question : j’habite aux Pays-Bas, donc nous ne sommes probablement pas sur la même juridiction. Mais en soi, en affichant « prix libre et conscient » ou échelle de prix en donnant les prix possibles, tu affiches les prix, pour moi, je ne vois pas en quoi on peut dire que ça va à l’encontre de l’obligation d’affichage des tarifs.
Cette semaine, quelqu’un qui avec qui j’avais discuté du prix libre vient de me faire savoir qu’elle ouvre un discord pour discuter des questions autout de cette pratique, et m’a invité à partager, donc voici le lien : https://discord.gg/zjJwQVtW – c’est typiquement une question qu’on peut discuter là-bas, je suppose.