Comment retoucher et accessoiries ma robe de mariée achetée dans un outlet ?

Cet article a été publié pour la première fois en novembre 2014, bien avant que j’offre l’exploration émotionnelle. J’ai décidé de republier ces chroniques sur ce site car elles sont précieuses pour moi, elles peuvent aussi inspirer d’autres futur·e·s marié·e·s. Et puis, il y a dans ces écrits-là déjà le partage de mon cheminement autour des émotions.

Je laisse donc la parole à Claire jeune mariée…

Maintenant que je t’ai tout dit sur mon mariage civil aux Pays-Bas, il est temps de te parler de mon mariage religieux et de notre grosse fête en France.

Mais, avant de passer au récit à proprement parler des jours qui précédent et du jour J, je voulais te parler de ma tenue… Et pour ça, il faut revenir un peu en arrière… Enfin, un peu beaucoup ! J’ai quand même fait la folie d’acheter ma robe de mariée un an avant !

Et non, je n’avais pas peur de grossir… et je n’ai pas grossi (je fais partie de ces filles très chiantes qui ont un ventre plat sans effort…). Par contre, je me suis bien posée mille questions sur la robe et ces possibles accessoires…

Attention, ce récit est digne d’une série américaine avec drames, multiples rebondissements et happy ending ! Wouhou !!!

En fait, ça m’aurait bien arrangé de t’en parler au fur et à mesure, tu aurais donné ton avis (et ça m’aurait peut-être évité de faire tout un foin pour des chiffons, enfin, bref…). Mais comme ma tenue devait rester secret defense (l’Amoureux ne voulait RIEN savoir), tu vas donc avoir en paquet tous les égarements du cœur et de l’esprit de la recherche de mes accessoires… Ça comporte un peu le risque de me faire passer pour une fille un peu hystérique, dramatique et superficielle mais comme tu es une (future) mariée, tu es indulgente (hein, dis, tu es indulgente ?).

Et puis, sait-on jamais, mes recherches vont peut-être aider les tiennes !

Mais trêve d’introduction, passons au vif du sujet…

Les changements sur la robe

Donc, en août 2013, j’achète ma robe de mariée. Et je me dis que c’est bon, c’est fait, j’ai le plus gros… Tsss, innocente que j’étais…

Bref, voici ma robe de mariée telle que je l’ai achetée (avec sa ceinture en tulle que je n’aimais pas) :

Et parce que j’avais parlé d’une ceinture de couleur, on m’a proposé de l’essayer avec ça :

Mais le rose et les fausses fleurs, euh, nan merci !

Comme le magasin est un outlet, je suis repartie avec ma robe sous le bras (enfin façon de parler, c’est un peu trop lourd et encombrant pour mettre sous le bras !) et la consigne de revenir vers le printemps si je voulais des retouches.

Et c’était même plus que des retouches qu’on avait prévues parce que j’avais bien envie de mettre des talons sous ma robe et puis de porter un jupon (je me disais que sinon, ça me rentrait entre les jambes) donc les vendeuses me proposaient de couper sous la ceinture (que je voulais remplacer par une ceinture bordeaux) pour gagner des centimètres pour pouvoir faire tout ça… Vu qu’elle était juste suffisamment longue sans jupon à plat (je suis vraiment grande, 1 m 85 rappelons-le…) !

Je repars donc avec ma robe sous le bras et je vais la mettre chez Belle-Maman.

Lors d’un retour éclair en France, j’achète un jupon chez Émmaüs pour voir… que je ressemble à une meringue ! Miam…

J’aime bien l’idée d’être une princesse mais trop n’en faut… Je veux aussi pouvoir sauter dans les bras de l’Amoureux sans avoir un cerceau qui me fait faire rebondir tel un yoyo avec son diamètre de fou !

Bon, et entre deux, on m’a convaincue que couper la robe ce n’est pas une super idée (ni super économique) et que les chaussures sans grands talons, c’est plus confortable (et puis, je n’ai pas besoin de me grandir et on sait très bien que je me retrouverai pieds nus à la fin…).

(Et je passe sur l’histoire de ce que j’ai fait acheter à ma Maman pour créer un cerceau sur son jupon de mariée à elle qui me paraissait moins large que celui de la meringue… pour finalement décider que sans jupon, c’était bien ! Oui, il faut de la patience avec une future mariée, en tout cas, avec moi…) !

Maintenant que je sais que je ne veux pas faire de gros travaux sur ma robe, on peut envisager que je la ramène en Normandie, pour permettre à ma Maman de faire les petites retouches (et aussi qu’elle, ma sœur et ma meilleure amie la voient autrement qu’en photo).

Nous voici donc en Normandie pour faire les essais de rubans colorés comme ceinture. Et là, c’est VRAIMENT compliqué (oui, je sais, ce n’est qu’une robe, qu’un chiffon cher, tout ça, mais bon, va résonner une future mariée qui rêve sur Sissi depuis sa tendre enfance…), petit ruban, gros ruban, nœud à l’arrière, nœud sur le côté devant, nœud plat, pas de nœud…

Au final, j’aimais bien ceux-là :

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Le premier fait léger. Le deuxième fait princesse. Mais pas avec le laçage bordeaux, ça fait trop…

Sauf qu’à ce moment, on n’a que du ruban bordeaux pour fermer le laçage car celui ivoire n’était pas dans le sac de ma robe…. Il avait une tâche alors ma belle-mère l’a lavé. Je ne m’inquiète pas, je me dis qu’elle a juste oublié de le remettre avec la robe !

Mais quand je lui demande de retour aux Pays-Bas, elle me dit « je l’ai mis dans le sac du jupon… ». Jupon que j’ai décidé de rendre dans son sac à Émmaüs, histoire de faire plaisir à une autre mariée. PANIQUE !

Heureusement, ma Maman connait bien les dames qui y travaillent et peut intervenir rapidement. Ouf, rien n’a été perdu ou vendu, le laçage a toujours la possibilité d’être ivoire (je te dis, une vraie série américaine !).

Après avoir regardé les photos un milliard de fois (au moins), je me décide pour un nœud devant, une ceinture qui s’arrête au laçage, ivoire. Ouf, une décision de prise…

(On dirait que c’est rapide tous ces rebondissements quand je raconte mais en fait non, hein, il faut imaginer les jours et les semaines qui passent, la tension qui monte et redescend, toutes les questions existentielles… Et j’avais un peu tendance à oublier que je ne voulais pas que tout soit parfait… Ou qu’il y a des gens qui meurent de faim dans le Monde et que donc tout ça n’était fondamentalement PAS GRAVE ! Bref, j’ai un peu honte en y repensant mais je me dis que ça te rassure peut-être de lire ça, ça te montre que tu n’es pas toute seule à te faire des nœuds au cerveau pour la tenue…).

(Tu m’excuseras de la qualité des photos mais on se planquait dans une chambre le soir pour faire mes essayages loin des yeux des garçons !)

Il reste ensuite à trouver ce que je vais mettre sur mes épaules. Nous nous marions en Normandie, il peut faire froid. Et puis, je ne me vois pas rentrer dans une église les épaules complétement nues.

Un élément important dans cette quête : j’ai du mal avec cette partie du corps… Je trouve que je manque de poitrine et que j’ai une carrure assez large… Et j’ai passé des mois à me torturer de savoir si un bustier (et donc cette robe) m’allait ou non. Et parce que je suis une vraie tête à claques, je me le demande encore parfois…

On a donc même essayé de rajouter des bretelles en tulle :

Pour le coup, ça faisait Sissi, mais sans doute un peu trop !

Bon, on ne fera pas cette modification… Et on décide que c’est bon, la robe est prête, il va falloir maintenant juste jouer sur les accessoires…

Le début de la longue quête de mes accessoires

Alors, qu’est-ce que je vais mettre pour couvrir mes épaules ? Étole ? Boléro ? Voile ?

En ce qui concerne les voiles, je n’aime pas les courts. J’ai l’impression que ça coupe la silhouette et je n’aime pas quand ils tombent sur la tête, je trouve que ça fait moustiquaire et je suis mal à l’aise avec l’idée virginale que j’y associe… (après, si tu aimes, fonce, je suis loin d’avoir l’apanage du bon goût – tu trouves peut-être ma robe et ma ceinture moches, c’est ton droit le plus strict !).

Donc, pour moi, un beau voile est à l’arrière de la tête, long et c’est encore plus beau avec un liseré de dentelle. J’en avais essayé un dans la boutique aux robes trop chères. Mais je me dis que c’est un peu beaucoup pour mon mariage simple (déjà la robe n’est pas simple comme je le visualisait au départ…) et il me semble que l’Amoureux n’est pas fan.

Les boléros, je trouve que ça fait rapidement trop guindé… Jusqu’à ce qu’une amie me fasse remarquer qu’il en existe des légers en tulle… et que je découvre aussi qu’il y en a en dentelle… À voir… Parce que ça pourrait faire un peu comme des manches qui cachent ces épaules et toute cette partie nue que je n’aime pas. Mais ça coûte rapidement cher et je me demande comment je vais trouver bien raccord avec la robe (c’est le désavantage d’acheter en outlet, tu ne peux pas essayer les différents accessoires avec la robe…) !

Les étoles, c’est LA solution que j’envisageais au départ mais je ne sais plus…

Je cherche donc dans tous les sens sans chercher.

Jusqu’à ce que Anne Delacour (oui, la créatrice de Mademoiselle dentelle), me propose au détour d’une conversation de me prêter son voile. Je dois me retenir de sauter et de crier (il ne faudrait pas attirer l’attention de Chéri) ! Elle me dit de ne pas m’emballer, faut voir si ça va, si c’est la bonne couleur, la bonne dentelle, si les épaules ne seront pas trop découvertes pour l’église, s’il y a besoin d’un boléro en plus, si pour le coup, ça ne fait pas trop, si… si… Il faudra donc attendre de récupérer le voile et d’aller en Normandie pour essayer…

C’est une occasion supplémentaire de faire des nœuds dans mon cerveau !!!

Je ne suis pas au bout de mes peines de la quêtes des accessoires ! Donc je viens te raconter la suite dans un autre article très bientôt !

Et toi, tu as voulu faire des changements par rapport au modèle initial de ta robe ? As-tu eu des difficultés dans la recherche des accessoires ? Raconte !

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